La relation d’aide
Fondée dans les années 50 par le psychologue américain Carl Rogers, la relation d’aide appartient au courant de la psychologie humaniste. On la qualifie d’« approche centrée sur la personne », car elle place la personne elle-même et non plus le savoir académique au centre de la thérapie.
Quelle différence cela fait-il ?
En accordant à la personne une attention totale, neutre, bienveillante et authentique, le thérapeute en relation d’aide offre à celle-ci un espace préservé, sans jugement et confidentiel où elle peut être elle-même, partager ses préoccupations et sa souffrance, ainsi qu’exprimer, comprendre et prendre en charge son vécu. Par son écoute empathique, le thérapeute permet ainsi à la personne de se révéler à elle-même, d’améliorer ses rapports à soi et aux autres, et d’identifier en elle les ressources nécessaires pour réguler ses dysfonctionnements, faire face à une situation difficile et vivre mieux, en préservant ou en regagnant son autonomie.
Mieux se comprendre pour s’accepter et s’aimer tel que l’on est, plutôt que de lutter contre soi, c’est-à-dire… passer du désamour à l’amour de soi : voilà l’objectif humaniste sur lequel se fonde la relation d’aide.
Champ d’application
En alliant l’accompagnement psychologique d’une psychothérapie et le développement personnel d’un coaching, la relation d’aide est une thérapie brève qui permet à la fois :
- de prendre en compte les symptômes physiques, psychologiques et comportementaux dont souffre la personne afin qu’elle en comprenne le sens pour pouvoir y remédier.
- et de l’assister dans ses problématiques d’ordre individuel, relationnel, social et professionnel afin qu’elle prenne conscience des ressources à mobiliser et des solutions à mettre en place.
Mon champ d’expertise me permet de vous accompagner avec des outils simples et concrets sur des problématiques spécifiques :
Remises en question et changements difficiles
Conflits relationnels et problèmes de communication
Perte ou manque de confiance en soi
Troubles liés au stress, à l'anxiété et aux émotions
États dépressifs, burn-out et traumatismes
Troubles du comportement alimentaire et deuils
Mon approche spécifique
Dans la société actuelle, l’exigence de performance, la compétitivité, l’individualisme et l’accélération du rythme de vie précipitent la perte de repères, de sens et de liens dans notre quotidien. On finit souvent par se demander qui on est vraiment au plus profond de nous, pourquoi on fait telle ou telle chose, quel est le degré de sincérité de nos relations et quelle est notre véritable place au milieu de tout cela. Des questionnements qui, laissés sans réponse, peuvent entraver notre évolution et être la source de nombreux symptômes aussi bien physiques que psychologiques ou comportementaux.
Mes recherches et observations m’ont permis d’établir qu’au cours des différentes étapes de notre vie, nous parcourons et répétons un même cycle fait de trois étapes successives que j’ai baptisées : Identité, Orientation et Développement. Ces trois étapes constituent ce que j’appelle la « triade évolutive ». Chacune d’entre elles soulève des problématiques spécifiques dont la résolution conditionne le franchissement de chaque cycle avec plus ou moins de succès.
Chaque étape de la triade est basée sur une question fondamentale : Qui suis-je ? (Identité), Où vais-je ? (Orientation), Que fais-je ? (Développement), et s’applique à tous nos chapitres de vie (individu, couple, famille, travail, activités, projets, etc.). Grâce à un panel d’outils inspirés de l’analyse transactionnelle et de la psychologie jungienne et freudienne, cette approche permet non seulement de dresser un bilan de là où on en est dans les chapitres qui nous intéressent, mais également de prendre conscience des problématiques qui entravent un cycle et nous empêchent de mobiliser nos ressources pour continuer à évoluer.
La triade évolutive repose sur un phénomène clé : les prises de conscience progressives. Celles-ci permettent de sortir de nos schémas, automatismes et croyances limitantes pour mieux se connaître, s’accepter tel que l’on est et envisager le champ des possibles sans filtre, ni jugement, afin d’opter pour la solution la plus juste pour soi. Face à une problématique donnée, chacun peut ainsi identifier et mobiliser les ressources nécessaires pour y remédier, en évoluant à son rythme et en toute autonomie.
« La relation d’aide […] permet au client d’acquérir une compréhension de lui-même à un degré qui le rende capable de progresser à la lumière de sa nouvelle orientation. » Carl Rogers, La relation d’aide et la psychothérapie (p.33, éd.1942)
Ma déontologie
Comme toute autre forme de psychothérapie, la relation d’aide nécessite un cadre précis, rigoureux et professionnel pour offrir un accompagnement pertinent, sécurisé et bénéfique à la personne. Voici donc la déontologie qui encadre ma pratique et constitue un engagement moral de ma part.
1
Je m’engage à respecter la personnalité, l’autonomie, les choix et la dignité de chaque personne que j’accompagne, en faisant preuve de neutralité et de bienveillance dans un cadre strictement professionnel, sans jamais chercher à influencer ou à exploiter la personne de quelque manière que ce soit.
2
Je m’engage à garantir le secret professionnel en préservant la vie privée de chaque personne que j’accompagne et en respectant la confidentialité de nos échanges, avec pour seules limites, celles que la loi impose.
3
Je m’engage à offrir à la personne le meilleur accompagnement possible et à faire de son bien-être ma priorité, sans promesse illusoire de résultat, en étant extrêmement clair quant au processus thérapeutique, en progressant à son rythme et en respectant son désir de poursuivre, d’interrompre ou d’adapter le processus sur la base d’un échange informé et dans la limite de mes compétences.
4
Je m’engage à respecter les limites de mon champ d’expertise et à rediriger vers un autre professionnel toute personne dont la problématique nécessiterait une prise en charge en dehors de mes compétences.
5
Je m’engage à ne pas me substituer aux professionnels de la santé, à ne pas réaliser de diagnostic, de pronostic ou de prescription médicale, à ne pas interférer avec les traitements médicaux en cours et à réorienter la personne vers son médecin traitant en cas de consultation pour maladie qui ne ferait pas déjà l’objet d’un suivi médical.
6
Je m’engage à poursuivre mon développement personnel et professionnel et à approfondir mes connaissances et mon expertise au travers d’une thérapie personnelle, d’une supervision par un pair et de formations complémentaires.
